Iles de France, de la Manche à la Méditerranée - 14h45

(adresse : 127-129 rue Colonel Bourg à 1140 Evere)

 

Dans la famille Lannoy, on est guide et spéléologue de père en fils depuis maintenant, sept générations ! Pendant les quatre mois de fermeture hivernale, Philippe Lannoy vibre pour d’autres passions : la réalisation et la présentation de reportages audiovisuels.

C’est donc avec plaisir que nous l’accueillerons pour la première fois pour la découverte des

 

Îles de France, de la Manche à la Méditerranée

 

Qu’elles soient normandes, bretonnes, vendéennes ou varoises, les îles sont toujours des univers à part. Leurs paysages ont résisté aux agressions de la civilisation moderne et leurs habitants entretiennent un art de vivre souvent oublié des terriens, toujours en symbiose avec la nature. Ici, le temps s’écoule autrement, au rythme des marées, de la météo et de l’arrivée des bateaux.

Philippe Lannoy donne la parole aux îliens dont les rapports avec leur « caillou » sont presque toujours fusionnels. Ils vous parleront de leurs différences, de leur culture, de leur identité, de leurs craintes aussi, car ces terres sauvages, très préservées, sont aujourd’hui convoitées par le tourisme de masse et les citadins au point que les autochtones eux- mêmes ont parfois du mal à y garder leur place.

Au travers différents thèmes reliés à chaque île, nous accosterons tantôt sur l’une, tantôt sur l’autre pour un voyage surprenant entre ciel et mer en quête d’harmonie, de paix, de dépaysement, toujours lié à la magie de ces lieux qui n’ont cessé d’exercer un mystérieux pouvoir d’attraction sur les hommes, chaque île étant une promesse d’évasion et d’aventure.

S’embarquer pour une île est toujours une aventure, car le dépaysement est garanti. Elles peuvent être désertiques comme les steppes de l’Asie centrale ou luxuriantes comme les oasis sahariennes. Elles peuvent être protégées comme d’imprenables forteresses ou vulnérables, basses, perdues, presque abandonnées. Sur certaines, proies des tempêtes et des embruns, on est au cap Horn. Toutes entourées d’écueils, elles sont presque inapprochables et se font « mangeuses de navires ».

Sur d’autres, on est aux Caraïbes : rubans de sables fins, eaux turquoise, climat privilégié. Les unes sont inhospitalières et incultes, les autres douces, généreuses, accueillantes, nourricières. Les îles côtières de la France nous offrent tout cela, à portée de la main.